Expatrié à paris depuis 1958, l’argentin Julio Le Parc n’a jamais cessé de se nourrir d’expérimentations artistiques et visuelles avec ses compositions de lamelles de plastique, de métal, de fils, de bois et de jeux lumineux. Engagé dans la réflexion cinétique et l’innovation artistique, ce lauréat du Grand Prix international de peinture de la 33e Biennale de Venise a su intégrer le spectateur comme élément actif de ses œuvres, un principe phare du GRAV dont il est co-fondateur. Disciple de Vasarely, Julio Le Parc créé, en 1960, avec Horacio Garcia Rossi, François Morellet, Francisco Sobrino, Joël Stein et Yvaral, le Groupe de Recherche pour L’Art Visuel (GRAV), afin de bousculer l’étude des formes, des matières et de la perception au travers de travaux collectifs et participatifs : « notre idée était d'aller vers le spectateur de la manière la plus simple, la plus directe et la plus sensible, en coupant court à tout ce qui créait cette soumission du public vis-à-vis de l'art et de l'artiste et qui le maintenait, en fait, éloigné de la création », explique-t-il dans une **[interview au Figaro.fr](http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/02/13/03015-20130213ARTFIG00511-julio-le-parc-retour-en-pleine-lumiere.php)**.
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